Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs
(Mme Brundtland)
I. Les finalités du développement durable
1. Les conséquences positives et négatives de la croissance
- L’épuisement des ressources naturelles : il existe des ressources naturelles renouvelables (exemple : les zones de pêche, les forêts, l’eau douce…) et des ressources non renouvelables (exemple : le pétrole, le charbon, l’or…), surexploitées par la croissance économique, donc menacées de disparaître.
- L’accentuation des inégalités entre les pays : ces inégalités accentuent les risques de conflits entre pays pauvres et pays riches.
- Des dégradations et risques écologiques majeurs : la pollution des sols et de l’eau, fragilisation des écosystèmes, réchauffement climatique, explosion d’un réacteur nucléaire à Tchernobyl (Ukraine) en 1986 ou en 2011 à Fukushima (Japon), marées noires (2002 : Erika)
2. Les fondements du développement durable
- Les origines du développement durable : en 1968, création du Club de Rome pour réfléchir sur les limites de la croissance ; publication par le Club en 1971 du rapport Halte à la croissance (prône la croissance zéro car incompatible avec la protection de la planète) ; en 1972 création du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) et du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) ; en 1987, Mme Brundtland (Premier ministre de la Norvège) publie son rapport (Notre avenir à tous) qui définit le concept de développement durable.
- Les principes du développement durable : c’est un compromis entre trois contradictions fondamentales : les intérêts des générations actuelles face à ceux des générations futures ; les intérêts des pays industrialisés face à ceux des pays en développement ; les besoins des êtres humains face à la préservation des écosystèmes.
II. Les indicateurs du développement durable
1. L’empreinte écologique
= mesure la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources (nourriture, chauffage, habitat…) et à ses besoins d’absorption de déchets.
2. Le PIB vert
= créé par le PNUE, il prend en compte l'évolution du capital humain et l'évolution du capital naturel (ressources renouvelables et non renouvelables) avec le PIB (difficile à estimer en pratique…)
3. Les indicateurs de bien-être et de progrès
- Le bonheur intérieur brut (BIB) : créé par l’OCDE en 2011 pour mesurer la qualité de vie (basé sur 11 critères, dont le revenu, les liens sociaux, l’enseignement, l’environnement,…)
- L’indice de progrès véritable (IPV) : ajoute à la consommation des ménages les contributions à la « vraie » richesse et au bien-être, puis soustrait la valeur estimée des richesses perdues (naturelles, sociales…) (difficile à estimer en pratique…).
III. Les politiques du développement durable
1. Les actions au niveau international
- Le protocole de Kyoto (2005-2012) : adopté en 1997, il propose un calendrier de réduction des émissions de gaz à effet de serre (5,2 % d’ici 2012 par rapport aux émissions de 1990, quotas différents selon les pays), considérés comme la cause principale du réchauffement climatique, et permet d’acquérir des droits à polluer auprès de pays qui polluent moins. Ratifié par 161 pays, mais pas par les Etats-Unis...
- Les accords de Durban (fin 2011) prolongent le protocole de Kyoto jusqu’en 2020.
- Rio+20 : nom abrégé de la conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio de Janeiro, juin 2012) qui lance des Objectifs de développement durable (ODD) sans les accompagner d’une définition et sans régler les questions de financement…
- Le protocole de Carthagène (2000) : prévention des risques biotechnologiques
- La Journée mondiale de l’eau du 22 mars 2007 a souligné que l’eau est un enjeu vital : 2,4 milliards d’individus ne disposent d’aucun assainissement (toilettes, égouts) et 1,1 milliard de personnes n’ont même pas accès à l’eau potable.
2. Les actions au niveau de l’Union européenne
- création de bourses d’échange de droits à polluer (permis négociables) et de la taxe carbone (écotaxe sur le contenu en carbone du carburant utilisé).
3. Les actions à l’initiative du marché
- enjeu économique pour les entreprises (pour leur survie à long terme).
- véritable outil de différenciation (au même titre que le prix ou la qualité).
- l’évolution de la réglementation incite aussi les entreprises.
- donc création d’emplois spéficiques (500 salariés aujourd’hui dans « l’industrie verte »).
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Développement durable : finalités, indicateurs et politiques
Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs (Mme Brundtland)
I. Les finalités du développement durable
1. Les conséquences positives et négatives de la croissance
- L’épuisement des ressources naturelles : il existe des ressources naturelles renouvelables (exemple : les zones de pêche, les forêts, l’eau douce…) et des ressources non renouvelables (exemple : le pétrole, le charbon, l’or…), surexploitées par la croissance économique, donc menacées de disparaître.- L’accentuation des inégalités entre les pays : ces inégalités accentuent les risques de conflits entre pays pauvres et pays riches.
- Des dégradations et risques écologiques majeurs : la pollution des sols et de l’eau, fragilisation des écosystèmes, réchauffement climatique, explosion d’un réacteur nucléaire à Tchernobyl (Ukraine) en 1986 ou en 2011 à Fukushima (Japon), marées noires (2002 : Erika)
2. Les fondements du développement durable
- Les origines du développement durable : en 1968, création du Club de Rome pour réfléchir sur les limites de la croissance ; publication par le Club en 1971 du rapport Halte à la croissance (prône la croissance zéro car incompatible avec la protection de la planète) ; en 1972 création du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) et du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) ; en 1987, Mme Brundtland (Premier ministre de la Norvège) publie son rapport (Notre avenir à tous) qui définit le concept de développement durable.- Les principes du développement durable : c’est un compromis entre trois contradictions fondamentales : les intérêts des générations actuelles face à ceux des générations futures ; les intérêts des pays industrialisés face à ceux des pays en développement ; les besoins des êtres humains face à la préservation des écosystèmes.
II. Les indicateurs du développement durable
1. L’empreinte écologique
= mesure la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources (nourriture, chauffage, habitat…) et à ses besoins d’absorption de déchets.2. Le PIB vert
= créé par le PNUE, il prend en compte l'évolution du capital humain et l'évolution du capital naturel (ressources renouvelables et non renouvelables) avec le PIB (difficile à estimer en pratique…)[post_ad]
3. Les indicateurs de bien-être et de progrès
- Le bonheur intérieur brut (BIB) : créé par l’OCDE en 2011 pour mesurer la qualité de vie (basé sur 11 critères, dont le revenu, les liens sociaux, l’enseignement, l’environnement,…)- L’indice de progrès véritable (IPV) : ajoute à la consommation des ménages les contributions à la « vraie » richesse et au bien-être, puis soustrait la valeur estimée des richesses perdues (naturelles, sociales…) (difficile à estimer en pratique…).
III. Les politiques du développement durable
1. Les actions au niveau international
- Le protocole de Kyoto (2005-2012) : adopté en 1997, il propose un calendrier de réduction des émissions de gaz à effet de serre (5,2 % d’ici 2012 par rapport aux émissions de 1990, quotas différents selon les pays), considérés comme la cause principale du réchauffement climatique, et permet d’acquérir des droits à polluer auprès de pays qui polluent moins. Ratifié par 161 pays, mais pas par les Etats-Unis...- Les accords de Durban (fin 2011) prolongent le protocole de Kyoto jusqu’en 2020.
- Rio+20 : nom abrégé de la conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio de Janeiro, juin 2012) qui lance des Objectifs de développement durable (ODD) sans les accompagner d’une définition et sans régler les questions de financement…
- Le protocole de Carthagène (2000) : prévention des risques biotechnologiques
- La Journée mondiale de l’eau du 22 mars 2007 a souligné que l’eau est un enjeu vital : 2,4 milliards d’individus ne disposent d’aucun assainissement (toilettes, égouts) et 1,1 milliard de personnes n’ont même pas accès à l’eau potable.
2. Les actions au niveau de l’Union européenne
- création de bourses d’échange de droits à polluer (permis négociables) et de la taxe carbone (écotaxe sur le contenu en carbone du carburant utilisé).3. Les actions à l’initiative du marché
- enjeu économique pour les entreprises (pour leur survie à long terme).- véritable outil de différenciation (au même titre que le prix ou la qualité).
- l’évolution de la réglementation incite aussi les entreprises.
- donc création d’emplois spéficiques (500 salariés aujourd’hui dans « l’industrie verte »).